Nous allons découvrir que les choses sérieuses commencent vraiment maintenant.
RT4 : Ster. Un profil assez torturé mais comme je vais m’en apercevoir dès le début, un mélange de route, de chemin en terre et en cailloux. Ca commence dès les premiers mètres avec une chaussée noire en grosses pierres qui volent dans tous les sens. N’ayant pas l’habitude de ce genre de chose, je m’attends tout de suite à voir la voiture tomber en morceau. Quand on ne connait pas, c’est vraiment impressionnant. Instinctivement, je lève le pied et le retard s’accumule. Avec ensuite un retour sur une route légèrement plus fréquentable, je rattrape le temps perdu, mais forcement un peu trop. Dans les derniers virages plus serrés, nous reperdons un peu de temps pour finir avec 12 secondes de retard. Résultat, 41ème, vraiment moyen.
Un peu rassuré en voyant que la voiture marche encore et droit en plus, nous nous dirigeons vers la 5, non sans remarquer que le pont commence à faire des bruits inquiétants dans les virages. L’autobloquant changé avant le départ n’a pas l’air au mieux. Pourvu que ça tienne.
A partir de là, la donne change car nous allons passer après les Légends. Avec leurs petits moteurs et grosses voitures, nous allons tout de suite voir la différence. A des endroits, ils prennent tellement les cordes qu’on ne voit plus la route.
Nous arrivons au départ de Stoumont, un des lieux mythique parmi tant. Je vais m’apercevoir en cours de route que c’est là que sont faite la majorité des vidéos que j’ai vu et revu. Cette fois, on est dedans. La route est correcte mais la moyenne difficile à tenir quand on ne connait pas le parcours comme nos amis belges. Résultat, du retard, puis de l’avance, et pour finir de nouveau du retard. Une 47ème place au final, mais avec relativement peu de points, 44. Mais c’est là que l’on voit que le niveau est très élevé.
Arrive la ZR6 à Lierneux. Je pars vite, trop vite. 10 secondes d’avance au premier pointage. Et là, au détour d’un carrefour, grand moment de solitude. Nous entrons sur un chemin de terre, large au maxi de 3m et qui, suite au passage des Légends, n’existe plus. Résultat, environ 700m d’un ruisseau de boue liquide d’environ 30cm de profondeur, le début en montée, le reste heureusement en légère descente. Des ornières partout, mais tellement molles que l’on ne peut pas les suivre. En gros, c’est le pied dedans, car si l’on s’arrête, on ne repart pas et en essayant de maitriser ce que l’on peut. La voiture saute dans tous les sens, essaie désespérément de sortir par le coté pour aller dans les champs, ce que je lui interdis bien sur. A un moment, le spoiler pousse tellement de boue qu’une vague passe par-dessus le capot. Et juste 10m avant la fin du bourbier, un poste de commissaire où l’on doit s’arrêter pour pointer. Le pauvre a du faire les 10m à pied car il était hors de question que je m’arrête ailleurs que sur le goudron. Après, gaz pour rattraper le temps perdu. Tellement bien que nous reprenons de l’avance au dernier pointage.
Déstabilisant, tout ça. Résultat, 43ème. Ca commence à m’énerver un peu.
Direction le circuit de Francorchamps pour la ZR7 de Basse Bodeux, où nous retrouvons une boucle à faire 2 fois. Très roulant mais attention à des billes de bois le long de la route qui servent de glissières. Je ne sais pas vraiment pourquoi, alors que tout s’était bien passé, mais nous serons en avance tout le temps de quelques secondes. Comme l’avance compte double, les points s’accumulent et encore une place dans les 40, 44ème.
Fin de la seconde boucle et retour vers Spa pour le départ de la nuit, en ayant à peine le temps de passer à l’assistance pour essayer de régler les phares, mais sans même avoir le temps de manger une saucisse.
Je suis un peu inquiet pour la nuit sur un terrain aussi difficile et glissant, mais nous sommes maintenant surtout déterminés à finir, surtout que le pont fait de plus en plus de bruit.
A suivre